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Dans l’imaginaire collectif, le jardin de curé est un endroit charmant où cohabitent harmonieusement des légumes et des plantes, pour un ensemble un peu désuet. Charmé ? Alors, nous vous disons comment mettre en place chez vous un jardin de curé.

Qu’appelle-t-on un jardin de curé ?

Au départ, ce type de jardin dit de curé était un lieu de repos, propice au recueillement religieux. C’est un jardin en général de petite taille qui pourtant semble foisonnant et accueillant. 

Il fait la part belle aux légumes dans des carrés potagers, mais aussi aux fleurs, comme aux rosiers ; que l’on imagine enlaçant une structure en bois.

L’idée est ici de créer un havre de paix dans lequel on vient s’asseoir, pour prendre du recul sur le stress quotidien.

Comment créer un jardin de curé ?

Le jardin de curé est relativement facile à aménager, pour peu que l’on apprécie les plantes aromatiques et médicinales qui font bon ménage avec les fleurs aux couleurs douces et variées ou encore les arbres et arbustes apportant de l’ombre en été.

L’effet visuel apaisant du jardin de curé est créé par l’accumulation parfois de pots en terre cuite, comprenant des succulentes s’entremêlant au thym. On le comprend : le jardin d’antan, d’allure campagnarde, utilise des matières naturelles : un chemin en gros pavés, un banc en bois grossier, voire fait main, avec quelques planches, un arrosoir en zinc et un peu de mousse débordant d’une petite fontaine en pierre.

On est donc loin du jardin contemporain, plus ordonné, mais bien dans un joyeux désordre qui permet de soigner les maux de l’hiver avec des plantes aromatiques simples comme le thym mais aussi d’apporter de la nourriture saine à table, en cultivant quelques légumes de type pommes de terre, navets ou encore carottes. Même si le jardin de curé n’est pas à proprement parler un jardin de permaculture, tout doit sembler naturel et là depuis des années.

Quelles plantes et fleurs choisir pour un jardin de curé ?

Ici pas de massifs créés par couleur, mais bien des plantes vivaces qui vont se charger, grâce au travail des abeilles, de se ressemer et de trouver d’autres places dans le jardin pour cohabiter avec les légumes.

Ces derniers bien entendu seront rustiques, voire des variétés anciennes et résistantes, car il ne faut pas oublier que si certaines plantes vont les protéger des maladies, voir même de certains nuisibles, la propagation peut être plus rapide du fait de leur proximité.

Framboisiers, fraisiers et cassissiers y ont toute leur place, voire un petit verger, si la place le permet. Pivoines, roses trémières, giroflées, glycine grimpant au mur ou à l’assaut d’un cabanon en bois de très petite taille, lys, géraniums ou encore capucines offrent leurs couleurs au milieu des tomates gorgées de jus avec leur tuteur en bambou ou encore près d’un gros potiron.

La verveine, la mélisse et l’estragon sont autant de plantes aromatiques qui vont apporter d’autres senteurs, en plus de pouvoir être utilisées en cuisine pour assaisonner les plats, voire confectionner des tisanes réconfortantes.

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